Aujourd’hui le président Trump n’est pas seulement un président élu contre toute attente, c’est un phénomène planétaire. Les Gens s’étonnent, le monde se questionne mais Trump est là et il fait avancer sa barque et se prépare même déjà pour les prochaines élections. Comme le dit si bien un proverbe « Qui veut aller loin ménage sa monture ». Il fait partir des gens qui ont largement compris comment fonctionnent le monde et comment les organisations interagissent et il se fou pas mal des procédures, quant à flirter à la limite de l’illégal et de l’immoral. Ce qui compte c’est le résultat. C’est ainsi que Trump a conquis la maison Blanche et c’est ainsi qu’il s’est déjà imposé dans le monde comme « dure à cuire ». Il n’a pas peur de reculer et il n’hésite pas de foncer.
La stratégie de l’offre et de la demande pour briguer la maison Blanche :
Trump « le candidat », connaît l’Amérique profonde et connaît aussi les hautes classes des Etats Unis. Trump connaît les médias et sait combien les américains raffolent des sensations fortes. Il sait aussi que son budget est limité et combien il est important en Amérique que son message soit relayé pour que tous les américains l’entendent. Il connaît la sensibilité des américains sur le sujet de la grandeur de leur état. Bref il maitrise le sujet « USA », et cela de façon pragmatique loin des discours parfois évasifs et incompris de la chambre des représentants.
Alors il décide une chose faire parler de lui sans effort et pour cela la stratégie gagnante a été très simple. Dès l’annonce de sa candidature en juin 2015 : dès les premiers discours le candidat attaque le symbole mondial de la liberté d’expression, l’icône américaine de l’information. A partir de ce moment il devient un effet de mode et décide de s’installer dans la durée dans l’esprit des auditeurs et des téléspectateurs. Jour après jour, chaque sortie de Trump est plus relayée et plus commenté par tout le monde et même par ses adversaires candidats sans se rendre compte qu’ils construisent à goutte d’eau son image. C’est là qu’il a pris le contrôle des média américains et aussi du monde.
Trump avait ménagé sa monture en communication digitale :
En effet l’homme d’affaire connaissait très bien son sujet, notamment la puissance des canaux de communication. En sachant comment attirer l’attention des médias il savait aussi qu’il fallait se préserver des attaquent virales sur la deuxième puissance médiatique au monde : Internet. Ainsi pour affaiblir la force des attaques depuis le web. Les équipes de FrenchWeb nous ont révélés il y a peu que Donald Trump depuis 1997, dans sa lutte contre les critiques négatives ; avait acheté plus de 3 600 domaines web.
Bien qu’il ait acheté quelques domaines surtout liés à ses activités vers la fin des années 90, le rythme s’est accéléré quelques mois avant son début de campagne. On compte parmi ces achats TrumpFraud.com(«Trump Fraude»), TrumpScam.com («Trump Escroquerie»), TrumpMustGo.com («Trump doit partir»), NoMoreTrump.com («Trump, ça suffit») ou encore VoteAgainstTrump.com («Votez contre Trump») ; DonaldTrumpSucks.com («Donald Trump craint»), qui appartenait initialement à un «cyber-squatter» (NDLR : internaute qui enregistre un nom de domaine à l’avance avec l’intention de le revendre ou par militantisme).
Le plus frappant de ses acquisitions est le domaine web MakeAmericaGreatAgain.us et MakeAmericaGreatAgain.vote («Rendre à l’Amérique sa grandeur»), car ce fût çà le slogan de l’ex candidat désormais président américain : Donald Trump. Il est possible que plusieurs analystes y trouvent beaucoup d’improvisation, mais certainement et sereinement la Trump team a su concevoir le doute à chaque niveau de la campagne et a su à presque chaque fois comment en bénéficier. De la même Façon que Obama a été porté par internet et les faits d’hiver ; trump a tout fait pour qu’internet ne lui fasse pas barrière.
Trump sait ce qu’il veut en diplomatie – le plus gros morceau du gâteau :
Il est clair qu’il utilisera (utilise déjà) la même philosophie. En effet, il fait beaucoup parler de lui en ce moment avec ses mesures drastiques pour la diplomatie américaine. Ce qui est sûr c’est qu’il place simplement la barre plus haute pour pouvoir tout renégocier au plus grand avantage des américains. Cette stratégie de négociation lui permet de ne pas être obligé d’utiliser sa MESORE qui n’est autre que ce que ces prédécesseurs ont déjà fait.
Ça fait des vagues mais ça marche. Ainsi comme pour les campagnes, ce qui compte c’est le résultat. C’est ainsi qu’il s’attaquera à tous les contrats internationaux où il pense pouvoir renégocier à l’avantage des Etats unis.
Il marche sur le monde comme il a marché sur la maison blanche.
À propos de l’auteur